en 2009
La dernière épicerie de la commune vient de fermer ……… (Décembre 2008)…
Nous espérons qu’un nouvel épicier reprendra se commerce….
en 2010
REOUVERTURE DE LA SUPERETTE DE BIGNY-VALLENAY
Abadallah Oubrahim a ouvert, le samedi 22 Mai 2010 , la supérette qui était fermée depuis Octobre 2009.
Le jour de fermeture sera le mercredi.
Les locaux appartiennent à la commune .
en 2008
COMMERCANTS , ARTISANS ET AUTRES PROFESSIONS
EN 2008
MEDECIN : Docteur Christine STELLMACHER
PHARMACIEN : Anne-Marie NOYER
INFIRMIERE : Nadine BARDARY
KINESITHERAPEUTE : Didier MARTIN
CAFES : BAR DES CYCLOS (Marc CHESNEL) – CAFE DE LA HALLE (x CARTIGNIES
CAFE – RESTAURANT : HOTEL DE FRANCE (Nathalie BONNAY) –
BOUCHERIE – CHARCUTERIE – TRAITEUR : « Votre Bouche Rit »( Marc FLOQUET)
EPICERIE : VIVAL (Florent BOTTY)
COIFFEUR : INSOLITE COIFFURE ( Chantal BARDIN)
MACONNERIE-COUVERTURE-FUNERAIRE : Robert BOUQUET
REPASSAGE : Isabelle CANTENEUR
AGRICULTURE – ELEVAGE : Michel CANTENEUR (Boullereux)– DUMARCAY Jean Louis (Preuil) – METENIER Hubert (Pâtureau)- MONMASSON Alain (Les Bassots) – Mme FORTFOND (l’Oisellerie) – MAGINOT Gilles (Pavigny ) – LEFEUVRE Isabelle Pavigny) – DOMAINE DE VALLENAY
INDUSTRIES :- EMBALLAGES CENTRE BOIS
– SMURFIT KAPPA
RECUPERATION METAUX : LEFEUVRE Claude , La Chapitolle
ELECTRICITE-CHAUFFAGE- CLIMATISATION : ANCELOT-LEPOLARD
ENTREPRISE GENERALE D’ELECTRICITE : EGE 4 route de la Croix à SARRU
ELECTRICITE – INSTALLATION – RENOVATION – DEPANNAGE :
EGE Francis DELACRE
ABATTAGE DE GRUMES-BOIS DE CHAUFFAGE : LEVIEUX Philippe
TRAVAUX PUBLICS : TRAVAUX PUBLICS THIERRY
TAXI : BELLEAU
CONSEIL EN FORMATION AUX ENTREPRISES – MICRO EDITIONS – PAO …
R.C.C ROGER CABROL COMMUNICATION (*)
(*)
Roger CABROL COMMUNICATION a été créé début 1992
C’est une profession libérale reconnue administrativement Conseil en Formation et Communication.
Roger CABROL exerce sur tout le territoire national, auprès des entreprises de mécanique générale. Il s’agit de conseil à l’utilisation des outils coupants (pas des sécateurs, ni des égoïnes) employés sur machines-outils (tours, fraiseuse) pour façonner des pièces par enlèvement de copeaux dans toutes les matières.
Ses actions contribuent à la rationalisation du matériel, à une exploitation plus performante, et, à la réalisation d’économie par un rapport de connaissances. Il organise des stages « à la carte » sur les sites de production, pour coller au plus près à la demande.
Le public des stages est varié : des opérateurs aux techniciens, jeunes et moins jeunes. Roger CABROL compte parmi ses clients des entreprises telles RENAULT AUTOMOBILES, ALSTHOM, KODAK, ETBS, les ARSENAUX, POCLAIN. Il assure par ailleurs toute la formation technico-commerciale chez son ancien employeur. Autres cordes à son arc : la conception graphique et les modules de communication.
A la question est-ce un métier facile ?
Il réponde : « c’est très lourd à gérer, car il faut assurer seul la préparation, le commercial,et, surtout les déplacements qui sont de plus en plus fastidieux. Mais j’ai choisi ce métier, et la passion efface les contraintes ».
Source : Bulletin municipal 1996
en 1912
COMMERCANTS ET ARTISANS
Madame LAUVERJAT , fille de Monsieur ALLOITEAU qui fut longtemps conseiller municipal de Vallenay m’a communiqué un document , appartenant à sa famille, qui mentionne les commerçants et artisans de Vallenay :
-en 1862, les divers produits cultivés sur la commune sont : « les céréales de qualité ordinaire, les fourrages, le bois, les fruits, les légumes, les pommes de terre et un peu de chanvre ».
-Cette année-là, le dictionnaire complets des communes mentionne : céréales, bestiaux, vins.
Effectivement, dans son ouvrage Vignes et vins du Berry, Emile Turpin (Ed. 1907) donne la liste des localités du canton de Châteauneuf-sur-Cher qui anciennement produisaient des vins : Châteauneuf , Chambon, Saint-Symphorien, Vallenay, Venesmes.
L’annuaire Général du Cher (Ed.1912) énumère les activités professionnelles enregistrées à Vallenay :
Maire : Philippe Lasnier, adjoint Louis Godon
Agriculteurs (7) : AUROUX – BOURIANT – DUMAY – PERRET – RADUGET – RETAT – VINCENT
Aubergistes (11) : BARDON – DUBOIS père et fils – FREMEAU – GODON – POUILLAT – VACHETTE – BENON – PANARIOUX – CHICOT – DESCROUX – LA RILLETTE .
Bazar Parisien : BARDON
Bouchers (2) A.DESCROIX – VINCON
Boulangers (3) : AUTISSIER – FENILLAT – PAILLOUX
Buraliste : BOUDET
Cafés (4) : DUBOIS – PANARIOUX – VACHETTE – GODON
Chapellerie du Centre : POUILLAT
Charcutiers (2) : VINCON – MILLAT
Charrons (2) : CONTENT – LAMOUREUX jeune
Coiffeurs (2) : POUILLAT – AUBAILLY
Cordonniers (3) : GUIGNARD – SOULIE – Denis VILLAIN
Epiceries-merceries (7) : DUBOIS – H.DUBOIS – Louis GODON – MARTIN VANNIER – CHICOT – PETIT – POUILLAT
Ferblantier-chaudronnier(1) : JAMET-BIENVENU
Grains (4) : AUTISSIER – PIROT – PAILLOUX – LHERBAUDIERE
Grandes carrières et fours à chaux(2) : LAMOUREUX – Abel SUGNOT
Industriel : Clément LABBE
Hôtel : VACHETTE
Maréchaux (3) : ROLLAND – GAUCHER – DUBOIS
Menuisier : GUINDOLLET
Rouennerie (*) et nouveautés (2) : GODON – VECHAMBRE
Sabotiers (4) : BENON – BOIRON – LARUE – RICHARD
Tailleur : PINAULT
Vins en gros : Frébault, Pirot
La liste ci-dessus figure aux archives du Cher sous la référence ADC PER 523
Bureau de poste de Bigny-Vallenay tenu par Mme Nivelon
service téléphonique à Bigny
Abonnés au téléphone : Clément Labbé, maître de forges
Isidore Lherbaudière, grains et graines
Foire le 7 Septembre
(*) il faut chercher dans beaucoup de dictionnaires pour trouver le mot « rouennerie » ; en fait il s’agit d’un commerce de tissu au mètre.
Madame Camille DESCLOUD , la doyenne de notre village en cette année 2007, me signale la présence d’un autre café , à Vallenay , place de l’église, dont l’exploitant avait pour nom BERTRAND ( après 1912 car il ne figure pas sur la liste officielle des commerçants de cette année-là)
Il faut noter que la liste ci-dessus mentionne les commerçants et artisans installés aussi bien à Vallenay qu’à Bigny.
Je ne désespère pas de pouvoir faire la même liste pour les années 1920 – 1930 et 1940 (après je peux me « débrouiller » seule je crois)
A noter quand même le nombre important de commerçants à cette époque ; et tout le monde arrivait à vivre !…….. (si on leur avait parlé de supermarchés , ils auraient ouverts de grands yeux !!!!
1960 – Conseil municipal du 22/1/1960
en cours
Percepteur
Contributions directes :
Par arrêté du ministère des finances en date du 16 juillet 1903 , Monsieur Bône percepteur à Vallenay ,est nommé à Châteauneuf en remplacement de Monsieur Descourtis mis en disponibilité sur sa demande.
Monsieur Eynard, fondé de pouvrois à la recette des finances de Fougères (Ille et Vilaine) est nommé percepteur à Vallenay.
Source : La dépêche du Berry du jeudi 6 Août 1903
Médecins
La commune de Vallenay n’a pas eu de médecin durant 100 ans, de 1876 à 1977.
Avant 1876, le docteur Pierre Hippolyte était installé à la Grande Forge de Bigny.
J’ai retrouvé la trace de ce médecin ; en réalité, il s’appelait Pierre Hippolyte CLEMENT ; il est décédé le 24 février 1880 et on peut voir sa tombe dans le vieux cimetière de ST AMAND – MONTROND.
On peut lire , sur une face de sa tombe qu’il est décédé le 24 février 1880 à 71 ans ; sur l’autre face figure : Evelina FRANCOIS épouse de Hte CLEMENT médecin à BIGNY , décédée le 20 ma
En 1977 arrivait le Docteur Héraud qui resta très peu de temps ainsi que son successeur le Docteur Leroux.
Arriva ensuite le Docteur Richard qui resta une vingtaine d’années à Vallenay.
Depuis 2001 , c’est le Docteur Christine STELLMACHER qui est installé à BIGNY. ( depuis quelques temps elle est installée à Crésançay sur Cher)
Auberge Begassat
en 1919 , Monsieur Etienne Begassat et son épouse achetaient une auberge au Duc de Maillé ; cette auberge se situait près du pont suspendu enjambant le Cher.
Aujourd’hui, l’arrrière-petit-neveu de Monsieur et Madame Begassat a la gentillesse de me permettre de mettre sur le site www.vallenay.info une photo de l’auberge, ses aïeux figurant sur cette photo.
Les GALLICHER
Les GALLICHER ……
Le financier Claude CAROILLON DESTILLIERES, déjà présent dans la région Centre depuis 1776, notamment aux forges de Clavières, profite de la vente des biens nationaux pour acquérir la forge de Charbonnière à Sauvigny- les- Bois dans la Nièvre. Une fois remis en état, l’établissement est affermé à ROBERT, directeur de l’usine de canons de Nevers, qui utilise la fonte pour ses propres productions.
CAROILLON confie la gestion de ses usines métallurgiques à Jean AUBERTOT, son homme de confiance, parfois associé, qui fera par la suite une grande carrière de maître de forges (Vierzon).
AUBERTOT ne peut être présent sur tous les sites d’où la nécessité d’avoir des collaborateurs qualifiés sur place. Les a-t-ils recrutés ou étaient-ils déjà sur place ? Jean Baptiste FAISEAU-LAVANNE et Louis Nicolas GALLICHER sont à cette époque les responsables de Charbonnières. Le premier se charge de la gestion des bois et l’autre du fonctionnement du haut fourneau.
Le destin de ces deux hommes qui travaillent ensemble va se sceller à travers leurs familles.
Dans les toutes dernières années du XVIIIème siècle, Louis Nicolas GALLICHER, né en 1768, est à Charbonnières avec son frère André Urbain et son père Jean-François. Ils sont tous originaires de Loches et on ignore pourquoi et comment cette famille s’est déplacée en Nivernais. Louis Nicolas épouse à une date indéterminée Magdelaine LELARGE, peut être originaire d’Avord.
Le 18 Avril 1808, le couple acquiert la grande propriété de « Rogemont » située à Lissay, à environ 12 km au sud de Bourges, pour la somme de 6 000 F. L’acte précise que Louis Nicolas est régisseur des usines de Charbonnières.
Pourquoi cet achat d’un domaine aussi éloigné de la Nièvre ? La réponse se trouve dans un acte du 2 avril 1808, qui fait de CAROILLON, le propriétaire des forges de Bigny (via son prête-nom AUBERTOT), cette acquisition venant compléter les terres de Châteauneuf qu’il a achetées en 1796.
Ipso facto, Louis Nicolas va prendre la direction des dites forges, plus importantes que Charbonnières. Il réside donc tantôt à Bigny, tantôt à Lissay où va naître le 6 Septembre 1814 son fils unique Louis Jean François. Un unique héritier sans aucun doute très désiré puisque ses parents ont respectivement 46 et 42 ans à sa naissance. Une joie de coute durée pour le grand père Jean François GALLICHER, âgé de 82 ans qui mourra quatre mois plus tard.
Mouvement identique pour J.B. FAISEAU LAVANNE né en 1780 et marié en 1803 avec Madelaine DELAFAYE CHAMPROMAIN, tous deux originaires de Donzy avec des ascendants à Cosne. La jeune femme a, par le jeu des héritages, recueilli une importante fortune personnelle. Jean Baptiste est qualifié de géomètre vérificateur des Eaux et Forêts. Ils auront trois enfants et les alliances de cette famille viendront renforcer les positions dans les forges des uns et des autres. Le fils aîné, Thédore deviendra un notaire parisien connu.
Se côtoyant quotidiennement, des liens se tissent, tant et si bien que le jeune Louis Jean François GALLICHER, 22 ans, épouse Marie Louise Emilie FAISEAU LAVANNE, 20 ans, le 12 Juillet 1837. Dans leur contrat de mariage, il est spécifié que Louis J.F est ingénieur civil, et parmi les témoins figurent Pierre THIVALLET, arpenteur forestier, ainsi que Guillaume ESNAULT, géomètre de première classe, respectivement beau-frère et cousin de la future.
En 1839, Louis Nicolas GALLICHER se retire à Lissay et son fils lui succède aux forges de Bigny.Le 13 Août 1843, nait Gaston puis, le 30 Juin 1844, Marie Louise qui ne vivra pas.
Le 12 Novembre de la même année, la jeune mère disparaît à 27 ans dans des circonstances curieuses : à midi, rempart, faubourg d’Auron à Bourges. Accident ou suicide ? les deux témoins sont ses cousins : Pierre ZEVORT, avoué, et Louis ACHET, notaire honoraire. Le journal rapporte le fait sans commentaire.
Le jeune Louis Jean François n’est pas épargné, il a auparavant perdu sa mère en 1842 et son père va décéder en 1847.
Il rompt son veuvage en épousant le 28 Septembre 1848 à Nevers, Caroline ROBERT née en cette ville en 1827. Trois enfants naîtront : Marie Louise en 1849, Mathilde en 1851, et Robert en 1855 qui décèdera à un an.
Parallèlement, JB FAISEAU LAVANNE continue de travailler avec lui. En 1848, ils sont qualifiés tous les deux de régisseurs de Bigny.
Il faut signaler qu’après la mort de CAROILLON en 1812, tous deux restent en place et seront d’une fidélité sans faille à son héritière, Aimée, devenue Comtesse d’OSMOND.
Le Comte d’OSMOND et sa femme se trouvent propriétaires de Bigny et Châteauneuf, ils ont même toujours Charbonnières. GALLICHER et FAISEAU LAVANNE ont leur confiance : constitution de société, procurations diverses, baux de la forge …. Après le décès de la comtesse en 1853, c’est Pierre THIVALLET, déjà nommé, gendre de JB FAISEAU LAVANNE, qui expertisera ses biens dans le Cher et la Nièvre. Quant à son fils Théodore, le notaire parisien, il est logé un temps rue Neuve Luxembourg dans un immeuble appartenant aux OSMOND…..
Louis J. F. GALLICHER fait une carrière brillante dans l’industrie du Cher (il dirigera Rosières et les forges de Bourges) et l’agriculture (amélioration de la race bovine) mais également en politique. Il devient maire de Lissay, conseiller municipal de Bourges puis député sur la liste THIERS. C’est un notable incontestablement estimé mais considéré comme « bourgeois conquérant ». Avec son beau père JB FAISEAU LAVANNE, il fait partie de nombreuses commissions départementales dont celle des chemins de fer.
Il décède, alors qu’il est en visite chez son fils à Vierzon Villages, le 24 Février 1885. Mort intestat, il ne sera pas fait d’inventaire après décès selon le vœu de ses héritiers. Un « pacte de famille » rédigé par Me MIEDAN à Bourges le 4 Août 1885, entérinera l’abandon de ses droits par Caroline ROBERT/GALLICHER au bénéfice des trois enfants qui se partageront les biens.
Archives départementales du Cher
Archives Nationales
Françoise KLEIN/Novembre 2011