Cartes postales et photos anciennes

La vieille Ă©glise et la cure

La place de Bigny (la mairie au fond Ă  droite)

Le pont suspendu sur le Cher

La place du marché et la rue de la gare c(Bigny)

Le pont des forges (sur le canal)

La digue

Le pont sur le Cher remplaçant en 1953 le pont suspendu

 

La p lace du marché

La maison de bois

La « fosse » des Bourbiers

La vieille Ă©glise St Martin

Sur la carte postale  ci-dessous, figurent  des enfants dont certains ont Ă©tĂ© reconnus par Mme Camille Descloud , aujourd’hui centenaire , vivant toujours Ă  Vallenay :

Elle mĂȘme Mme Camille Taupinet, Jeanne Lamoureux (feue Mme PĂ©rinet) , HĂ©lĂšne Lamoureux (feue Mme Richard) et RenĂ© Lamoureux .

La vieille Ă©glise aujourd’hui dĂ©saffectĂ©e est restaurĂ©e par les Amis du vieux Vallenay et est utilisĂ©e pour diverses manifestations.

Il me semble que le portail de la cure est toujours le mĂȘme en 2009

cartepostvieilleeglisei.jpg

 

Uzay le Venon

Mes grands-parents avaient acheté et vécu dans les années 1940

L’AFFAIRE DE JARRIOLLES

EXTRAITS DES MEMOIRES PUBLIES PAR LA SOCIETE HISTORIQUE DU CHER DE 1880

(C’est un texte de F.Dumonteil)

Dans la nuit du 8 au 9 brumaire an V (1) sept personnes furent Ă©gorgĂ©es par une bande de malfaiteurs, dans une auberge, situĂ©e Ă  Jarriolles, commune d’Uzay le Venon, canton de La Celle BruĂšre (2), dĂ©partement du Cher.

Ce crime produisit dans notre pays une Ă©motion considĂ©rable, qui eut pour consĂ©quence des mesures de police exceptionnellement rigoureuses. Aussi , l’affaire de Jarriolles peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un des Ă©pisodes de notre histoire locale.

  1. nuit du 29 au 30 octobre 1796
  2. (2) Le canton de La Celle-BruĂšre a Ă©tĂ© supprimé . Actuellement la commune d’Uzay le Venon fait partie du canton de ChĂąteauneuf-sur-Cher

RECIT DU CRIME DE JARRIOLLES

A trois lieues et demie environ de Saint-Amand, le long de la route de Bourges, au milieu d’une plaine dite Plaine de Jarriolles, existait en l’an V, un auberge dont les bĂątiments sont actuellement affectĂ©s Ă  une exploitation rurale. L’ancienne maison d’habitation, oĂč eut lieu la scĂšne de meurtre qui va ĂȘtre retracĂ©e, a Ă©tĂ© transformĂ©e en Ă©table. Des vieillards d’Uzay prĂ©tendent que le sĂ©jour de cette maison Ă©tait devenu impossible, par suite des lamentations lugubres qu’on y entendait la nuit

DerriĂšre l’auberge se trouvait un bois. En face, de l’autre cĂŽtĂ© de la route, une masure Ă©tait occupĂ©e par un nommĂ© Auvitu ou Lovitu. Les habitations les plus rapprochĂ©es Ă©taient ensuite celles du hameau du Petit-Jarriolles situĂ© Ă  une distance d’environ 150 mĂšres.

En l’an V, l’auberge de Jarriolles Ă©tait un lieu de halte pour les colporteurs qui faisaient le trajet de Saint-Amand Ă  Bourges et que le mauvais Ă©tat des chemins, autant que les nĂ©cessitĂ©s de leur nĂ©goce, obligeaient Ă  voyager Ă  petites journĂ©es. Elle Ă©tait particuliĂšrement frĂ©quentĂ©e au commencement de brumaire, c’est-Ă -dire dans la derniĂšre quinzaine d’octobre, Ă  cause des foires d’Orval trĂšs importantes Ă  cette Ă©poque, et qui, encore aujourd’hui, attirent Ă  Saint-Amand un certain concours d’étrangers et de marchands forains.

Le citoyen François Candelet exploitait l’auberge de Jarriolles. Il en Ă©tait propriĂ©taire et passait pour riche. On disait mĂȘme qu’il avait chez lui de l’argent cachĂ©.

L’aubergiste Ă©tait aidĂ© dans son travail par deux servantes, les filles Marie-Anne Brunet et Françoise Laforme, et par un jeune domestique de dix-sept ans, Gilbert Blondin.

Le pÚre Candelet avait plusieurs enfants : un fils militaire, un autre fils, Jean Candelet, dont la femme, Jeanne Joanin, était enceinte de sept à huit mois en brumaire an, V ; enfin , une fille mariée à Simon Brunet, de la commune de Lunery.

Le 8 brumaire an V, on Ă©tait Ă  l’issue des foire d’Orval. Dans la nuit du 8 au 9 , l’auberge avait pour habitants : l’aubergiste, ses domestique, Jean Candelet fils, Jeanne Joanin, Simon Brunet et enfin un marchand mercier de Bourges, nommĂ© Dupoix, qui revenait sz Saint-Amand. Sept d’entre eux reposaient dans la maison, tandis que Blondin, le petit domestique, Ă©tait couchĂ© dans un grenier Ă  foin.

D’aprĂšs les souvenirs de certaines familles, plusieurs personnes, et notamment une dame Desbans, orfĂšvre Ă  Bourges, avaient Ă©tĂ© dans l’intention de partir le 8 de Saint-Amand et de coucher Ă  Jarriolles mais des circonstances fortuites les avaient obligĂ©es Ă  prolonger leur sĂ©jour dans la ville . Ce fut un grand bonheur pour elles ; car le 9 brumaire , au point du jour, on constata que l’auberge de Jarriolles avait Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d’un vĂ©ritable carnage.

Un voisin, le sieur Ausourd, entendant des cris de terreur poussĂ©s par le jeune domestique, entra dans l’auberge et vit que tous ceux qui avaient passĂ© la nuit, sauf Blondin, avaient Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©s. Il s’empressa de prĂ©venir les reprĂ©sentants de l’autoritĂ©.

L’agent municipal d’Uzay, averti le premier, rĂ©unit la garde nationale de la commune et fit cerner l’auberge par quarante hommes afin que, jusqu’à l’arrivĂ©e des gens de justice, les choses fussent laissĂ©es dans l’état ou les avaient mises les assassins.

De son cĂŽtĂ©, le citoyen Vincent, commissaire du Directoire exĂ©cutif prĂšs l’administration municipale du canton de La Celle-BruĂšre, instruit du crime vers huit heures du matin, envoya chercher le juge de paix du canton et Ă©crivit Ă  la gendarmerie de Saint-Amand.

A neuf heures du matin, le juge de paix Barbarin arrivait Ă  Jarriolles assistĂ© de deux de ses assesseurs, de son greffier et du citoyen Simon François, officier de santĂ© Ă  BruĂšre, et il procĂ©dait aux constatatins judiciaires en prĂ©sence du citoyen Vincent et de l’agent municipal d’Uzay.

L’officier commandant la gendarmerie de Saint-Amand arriva plus tard avec une escouade de gendarmes.

Voici , au sujet du crime de Jarriolles, les renseignements qui rĂ©sultent, soit du procĂšs-verbal du juge de paix, soit du procĂšs-verbal de la gendarmerie et enfin d’une lettre adressĂ©e le 9 brumaire au commissaire du pouvoir exĂ©cutif prĂšs l’administration centrale du Cher par le commissaire du Directoire prĂšs l’administration cantonale de La Celle-BruĂšre.

Les assassins avaient pris des prĂ©cautions minutieuses pour prĂ©venir toute tentative d’évasion de la part des gens de l’auberge. Des piĂšces de bois empĂȘchaient d’ouvrir les contrevents de la maison, la porte de l’étable et celle d’une grange.

La porte de l’auberge avait Ă©tĂ© dĂ©foncĂ©e par une poutre et devant elle on avait placĂ© deux lampes, sans doute pour distinguer les personnes qui auraient pu chercher Ă  s’échapper.

Voyons maintenant ce qui fut constatĂ© dans l’intĂ©rieur de la maison.

Dans la premiĂšre chambre de l’auberge gisaient trois cadavres : François Candelet pĂšre sur un lit, pieds et poings liĂ©s, la gorge coupĂ©e du cĂŽtĂ© droit ; sur un autre lit, Marie Brunet et Françoise Laforme, chacune d’elle avait la gorge coupĂ©e, la premiĂšre ayant les mains garrottĂ©es. Quant aux meubles, tous avaient Ă©tĂ© fracturĂ©s et les effets qu’ils avaient servis Ă  renfermer Ă©taient Ă©pars.

Dans une chambre Ă  cĂŽtĂ©, dont la porte avait Ă©tĂ© forcĂ©e, on trouva aussi trois cadavres : sur un lit, Jeanne Joanin ; prĂšs d’un autre lit, Simon Brunet ; enfin, sous un tas de linge, le corps de Dupoix. Tous avaient Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©s, tous avaient les mains attachĂ©es ; Dupoix, qui sans doute Ă©tait le plus robuste, avait de plus les pieds garrottĂ©s. Comme dans la premiĂšre chambre, tout le mobilier Ă©tait bouleversĂ©. Une boĂźte et deux paniers d’osier, qui avaient servi Ă  contenir les marchandises de Dupoix, avaient Ă©tĂ© fouillĂ©s et renversĂ©s. Ce pendant, une mauvaise bourse que Dupoix portait sur lui et qui renfermait de la menue monnaie avait Ă©chappĂ© Ă  la rapacitĂ© des malfaiteurs.

Jean Candelet fils avait sans doute cherchĂ© Ă  se sauver et Ă  faire rĂ©sistance. Son corps gisait en dehors de la maison, Ă  cĂŽtĂ© d’une Ă©curie. Il avait la gorge coupĂ©e et portait Ă  la tĂȘte trois blessures provenant de coups de sabres ou autres instruments tranchants. Comme les autres victime, Candelet fils avait les pieds et poings liĂ©s. On avait de plus usĂ© Ă  son Ă©gard de pratiques particuliĂšrement cruelles car sa chemise Ă©tait brĂ»lĂ©e aux Ă©paules et Ă  la ceinture.

Seul le jeune Blondin Ă©tait parvenu Ă  se soustraire aux investigations des assassins.

En Ă©tendant leurs recherches au dehors, les gendarmes constatĂšrent, dans un bois attenant au jardin, les traces de plusieurs chevaux, etc
.. etc
.

INSTRUCTION CONTRE LA FILLE PICOT ET AUVITU

En l’an XI, trois personnes furent impliquĂ©es dans les poursuites dirigĂ©es contre les cinq forçats. Ce furent : un boucher de Bourges, Une fille Picot et un nommĂ© Auvitu.

La fille Silvine Picot, dite Mabulat, dite Rossignol, appartenait Ă  la catĂ©gorie des repris de justice. Jean Auvitu Ă©tait ce voisin de l’auberge de Jarriolles, entendu comme tĂ©moin, en l’an V, par le juge de paix de La Celle-BruĂšre.

Les trois inculpés furent incarcérés.

Les enquĂȘtes et interrogatoires les concernant n’ont pu ĂȘtre retrouvĂ©s ; mais je crois pouvoir induire de certaines piĂšces, qu’on relevait Ă  la charge du boucher de Bourges cette circonstance qu’il aurait Ă©tĂ© vu nanti de selles ayant appartenues Ă  Candelet. En ce qui le concerne, de mĂȘme qu’à l’égard de la fille Picot et d’Auvitu, le directeur du Jury de Saint-Amand constate, dans son ordonnance dĂ©finitive du 13 prairial an XII, qu’il n’existe aucune preuve de participation aux assassinats de Jarriolles. A la vĂ©ritĂ©, ce magisrat apprĂ©cie que, vis Ă  vis de la fille Picot et d’Auvitu, les prĂ©somptions de culpabilitĂ© sont « d’une nature telle qu’il est difficile de ne pas les croire complices du plus affreux de tous les crimes » ; mais au point de vue judiciaire, ces prĂ©somptions ne lui paraissent pas assez caractĂ©risĂ©es pour motiver une dĂ©tention indĂ©finie. Je crois, du reste, que les accusĂ©s eussent pu invoquer le bĂ©nĂ©fice de la prescription de 6 ans, Ă©dictĂ©e par l’article 10 du Code de brumaire an IV.

Mais l’autoritĂ© administrative considĂ©rait la culpabilitĂ© de la fille Picot et d’Auvitu comme suffisamment dĂ©montrĂ©e. Comme elle Ă©tait alors omniprĂ©sente, elle crut devoir se saisir de l’affaire et lui donner, sous prĂ©texte d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, une solution autre que celle qui eĂ»t dĂ» rĂ©sulter de l’application stricte des rĂšgles lĂ©gales.

Le PrĂ©fet du Cher se fit communiquer la procĂ©dure, et aprĂšs en avoir rĂ©fĂ©rĂ© au grans juge, il prit, Ă  la date du 2 florĂ©al an XII, un arrĂȘtĂ© par lequel il statue sur le sort de la fille Picot et d’Auvitu.

De cet arrĂȘtĂ©, qui s’applique Ă  d’autres affaires et rĂ©vise des dĂ©cisions souveraines de jurys, j’extrais ce qui concerne le crime de Jarriolles :

«    La procĂ©dure instruite Ă  Saint-Amand contre les auteurs de l’assassinat qui eut lieu en brumaire an « V Ă  Jarriolles, de laquelle il rĂ©sulte que le nommĂ© Jean Avitu et la nommĂ©e Silvine Picot ont participĂ© Ă  « ce crime, et que, cependant, il Ă©chapperont Ă  la juste sĂ©vĂ©ritĂ© des loir pour cause de prescription ;

« ConsidĂ©rant que l’intĂ©rĂȘt de la sociĂ©tĂ© exige qu’il soit pris des mesures de rĂ©pression contre les « individus qui, par leurs attentats, en sont le flĂ©au ;

« Que si, par la funeste astuce dont s’enveloppent certains scĂ©lĂ©rats, il est quelquefois impossible aux « magistrats dĂ©positaires et organes des lois de les frapper, il n’en devient que plus indispensable de « prĂ©venir les nouveaux excĂšs auxquels ils se livreraient ;

« Vu la lettre de son Excellence le grand juge et ministre de la justice du 13 vendémiaire dernier ;

« Celle du citoyen commissaire du Gouvernement prĂšs le tribunal criminel, qui, consultĂ© spĂ©cialement sur les individus sus-dĂ©nommĂ©s, pense qu’il est nĂ©cessaire que leur dĂ©tention soit prolongĂ©e ;

ARRETE :

« Article premier. Les nommĂ©s
., Jean Auvitu et la nommĂ©e Silvine Picot continueront Ă  ĂȘtre dĂ©tenus « jusqu’à ce que son Excellence le grand juge en ait autrement ordonnĂ©. Les trois derniers individus « seront transfĂ©rĂ©s au dĂ©pĂŽt de mendicitĂ© de la ville de Bourges

« Art. 2 . Me prĂ©sent arrĂȘtĂ©, les piĂšces qui lui servent de base, notamment la lettre du citoyen commissaire « du Gouvernement prĂšs le tribunal criminel, du 25 ventĂŽse dernier, seront adressĂ©sĂ  son excellence le « grand juge et ministre de la justice. »

A la suite de cet arrĂȘtĂ©, et pour clore l’instruction judiciaire, le magistrat directeur du Jury de Saint-Amand, par dĂ©cision du 13 prairial an XII, prescrivit la mise en libertĂ© immĂ©diate du boucher de Bourges, de la Fille Picot et d’Auvitu, mais en ordonnant, conformĂ©ment Ă  l’article 1er de l’arrĂȘtĂ© du prĂ©fet, que ces deux derniers seraient sur le champs remis Ă  la gendarmerie, pour ĂȘtre transfĂ©rĂ©s au dĂ©pĂŽt de mendicitĂ© de Bourges et y ĂȘtre dĂ©tenus, « jusqu’à ce que son Excellence le grand juge, ministre de la justice, en eut dĂ©cidĂ© autrement. »

Dans un autre chapitre, l’auteur donne d’autres prĂ©cisions :

Enfin, dans l’accomplissement de leur crime, ils ont procĂ©dĂ© comme gens habituĂ©s Ă  de pareilles entreprises, c’est-Ă -dire Ă  la fois avec audace et prudence, je dirais presque d’une façon mĂ©thodique, et nous trouvons chez eux toutes les pratiques des Chauffeurs. La porte de l’auberge de Jarriolles a Ă©tĂ© enfoncĂ©e avec une piĂšce de bois ; mais auparavant toutes les issues avaient Ă©tĂ© soigneusement barricadĂ©es Sauf la fille Laforme, toutes les victimes ont Ă©tĂ© trouvĂ©es garrottĂ©es. Toutes ont Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©es du mĂȘme cĂŽtĂ©. Le corps du fils Candelet portait des traces de tortures par le feu. La cadavre de Dupoix a Ă©tĂ© trouvĂ© sous un amas de linge.

Il me semble rĂ©sulter de tous ces rapprochements que les Chauffeurs ne sont pas Ă©trangers Ă  l’assassinat des gens de l’auberge Candelet. Ils peuvent avoir eu dans ce pays des complices qui leur auraient servi de guides ou de receleurs, mais ceux des assassins qui sont venus Ă  cheval, c’est-Ă -dire vraisemblablement d’un endroit Ă©loignĂ©, devaient appartenir Ă  la bande d’OrgĂšres.

Les inductions qui prĂ©cĂšdent me paraissent trouver leur confirmation dans la lettre Ă©crite, le 13 prairial an V , par le juge de paix du second arrondissement de Blois au directeur du Jury de Saint-Amand, lettre qui relate les aveux d’un nommĂ© Robilloud.

D’aprĂšs ce dernier, un quarantaine d’individus « partie Ă  pied, partie Ă  cheval » se livrait au brigandage, prĂ©cisĂ©ment dans certaines contrĂ©es que parcourait la bande d’OrgĂšres. Evidemment, ces brigands Ă©taient des Chauffeurs. Robilloud reconnaissait de plus s’ĂȘtre concertĂ© avec d’autres affiliĂ©s pour une expĂ©dition contre l’auberge de Jarriolles. A la vĂ©ritĂ©, le complot n’avait pas eu de suite. Il n’en rĂ©sulte pas moins, de l’aveu de Robilloud, que le pillage de l’auberge Ă©tait une des entreprises prĂ©mĂ©ditĂ©es par les Chauffeurs, ce qui rend fort probable que le projet ait Ă©tĂ© repris et exĂ©cutĂ© par eux dans des circonstances plus favorables. Le juge de paix de Blois rappelait enfin un crime commis quelques mois auparavant dans le dĂ©partement de l’Indre. L’Auberge de la Jalousie, situĂ©e commune de Brion, avait Ă©tĂ© attaquĂ©e la nuit par une troupe de malfaiteurs qu’y avaient tuĂ© et volĂ© des marchands revenant d’une foire Ă  Vatan. L’analogie avec le crime de Jarriolles est frappante. Le juge de paix de Blois en induisait judicieusement que les brigands de la Jalousie et les assassins de Jarriolles devaient tout au moins appartenir Ă  la mĂȘme bande.Nous pouvons ajouter, je crois, que cette bande, dont les incursions s’étendaient ainsi Ă  plusieurs dĂ©partement, ne pouvait ĂȘtre que la horde des chauffeurs.

Quoi qu’il en soit, les renseignement contenus dans la lettre du 13 prairial an V ne paraissent pas avoir Ă©tĂ© utilisĂ©s, soit lors des premiĂšres instructions relatives Ă  l’affaire de Jarriolles, soit en l’an VIII, lors du procĂšs des Chauffeurs. Sans doute, en l’an V , alors que l’organisation et les expĂ©ditions lointaines de la bande d’OrgĂšres Ă©taient insuffisamment connues, on n’a pas accordĂ© crĂ©ance aux dĂ©nonciations de Robilloud. D’autre part, il n’est pas Ă©tonnant qu’au cours du procĂšs instruit et jugĂ© Ă  Chartres, en l’an VIII, on n’est pas songĂ© Ă  rattacher Ă  la longue sĂ©rie de crimes dont les Chauffeurs s’étaient rendus coupables dans les contrĂ©es oĂč ils avaient leur quartier gĂ©nĂ©ral, les assassinats commis trois ans auparavant dans un dĂ©partement Ă©loignĂ©.

S’il est probable que les brigands de Jarriolles ont fait partie de la bande d’OrgĂšres, il n’est pas sans intĂ©rĂȘt d’indiquer, comme conclusion du prĂ©sent travail, que les Chauffeurs finir par tomber au pouvoir de la justice, et que, par jugement rendu par le tribunal criminel d’Eure-et-Loir, le 9 thermidor an VIII, trente- cinq d’entre eux furent condamnĂ©s au fer et vingt-trois Ă  la peine capitale. Ces derniers furent exĂ©cutĂ©s le 12 vendĂ©miaire an IX. Il est donc permis de supposer que le crime de Jarriolles n’est pas restĂ© impuni.

Morlac

 

Ø      Le 3 aoĂ»t 1682 le tonnerre tua Jehan Descloux l’aisnĂ© au milieu de ses frĂšres et neveux, en mettant Ă  trĂ©zeau ses gerbes qui avaient estĂ©es partagĂ©es entre ses frĂšres et luy dans un champ nommĂ© la Poullaille proche de la Malezerie et fut enterrĂ©

 

Ø      Le 27 novembre  1704, inhumation de Jean Dubain dit « La Croix » soldat au rĂ©giment d’Asfeld, mort aux Etangs « aprĂšs y avoir Ă©tĂ© malade l’espace de cinq semaines et nourry des charitĂ©s des paroissiens ; qui pendant sa maladie nous a donnĂ© les marques d’un vĂ©ritable chrĂ©tien, auquel nous avons administrĂ© les sacrement qu’il a reçu avec beaucoup de piĂ©tĂ©.

 

Ø      Le 6 aoĂ»t 1709, baptĂȘmes de Marguerite, nĂ©e de pĂšre et de mĂšre inconnus « trouvĂ©e dans une haie des champs Fromentaux, cachĂ©e dans de l’herbe ; c’est Pierre SallĂ© qui l’a trouvĂ©e et qui a Ă©tĂ© son parrain et a dĂ©clarĂ©, avec Gabrielle BĂ©guin que l’enfant ne pouvait ĂȘtre nĂ© que d’aujourd’huy ».

 

Ø      21 novembre 1716 , baptĂȘme de Marie Levert fille de Pierre Levert, voiturier Ă  charbon pour la Forge de Bigny et de Marie Frapin.

 

Ø      17 octobre 1668, baptĂȘme de Gilbert Robinet fils de Claude Robinet et de Louise Moysson. Parrain : Noble Gilbert de Bourges sieur de Larnay et capitaine pour son Altesse au ChĂątelet. Marraine : Dame Jeanne Delacroix.

 

Ø      7 avril 1669 , baptĂȘme de Françoise Robinet fille de MaĂźtre Jean Robinet chirurgien et de Marie Duffour. Parrain : VĂ©nĂ©rable personne messire François Menitrou, prĂȘtre, prieur, curĂ© d’Allichamps. Marraine : Madeleine Duffour « hostesse Ă  la Magdeleine Ă  St Amand ».

 

Ø      9 octobre 1684, Pierre AuclĂšre, fermier Ă  Souage est prĂ©sent Ă  la visite que fait Ă  Morlac, Monseigneur, Messire Michel Phelippeaux de la VrillĂšre, Patriarche, ArchevĂȘque de Bourges, Primat des Aquitaines, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et PrivĂ©s, qui tenait mission Ă  LigniĂšres.

A la suite de cette visite, le 9 octobre 1685, l’ArchevĂȘque donne un an Ă  la paroisse pour « murailler » le cimetiĂšre lequel est interdit ; on enterre Ă  St Pierre les Bois.

 

 

                                                   Source : Bulletin municipal de Vallenay – Automne 1988

 

Farges Allichamps

Chateau de la Commanderie

chĂąteau de la Brosse

(voir le site dédié à Farges-Allichamps dans la rubrique « Liens »)

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Lu dans l’Echo du Berry N°2827 du 30 avril au 6 mai 2008-05-05

(par Alexandra Trepardoux) dans la rubrique CĂ  s’est passĂ© il y a 100 ans


 

Deux chevaux foudroyĂ©s Ă  Farges-Allichamps. Pendant l’orage de vendredi, vers 3 h Âœ, le charretier de MPolicard, fabricant d’eau gazeuse Ă  Farges-Allichamps, roulait du fumier sur une voiture attelĂ©e de deux chevaux. Quand la pluie commença Ă  tomber, le charretier se gara prĂšs d’une meule de paille, tenant ses deux chevaux au cordeau. Soudain, un Ă©clair sillonnant la nuĂ©e frappait le cheval de limon qui fut foudroyĂ©, ainsi que son congĂ©nĂšre. Le charretier a dĂ», dit-on, d’avoir la vie sauve, Ă  cette circonstance qu’il avait mis sur sa tĂȘte et son dos une botte de paille.

                                                         Source : l’Echo du Cher, avril 2008

 

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Source : Histoire des deux villes de St Amand et du chùteau de Montrond.

Auteur MCN Victor Mallard , publiĂ©e par les soins de son fils MCL Gustave Mallard avec une prĂ©face de l’AbbĂ© ClĂ©ment , imprimĂ© par l’imprimerie Destenay-BussiĂšre FrĂšres en 1895

 

Le texte ci-dessous  est issu de la troisiĂšme partie du livre intitulĂ©e Histoire de la chatellenie de BruĂšre, d’Orval, d’Epineuil et de Meillant

 

 

Le texte ci-dessous est extrait de :

 

Sous-fiefs de BruĂšre

Paragraphe concernant  Farges-Allichammps

La terre  de la Brosse, située commune de  Farges-Allichamps, avait été  détachée du fizf de Bigny. Elle était, en 1638, la propriété de la famille de Longueval. Charlotte de Longueval avait épousé Messire Philippe de Bigny, chevalier, seigneur de Bigny, Vallenay et Crésançay.

 

En 1654, messire Charles de Longueval était seigneur de la Brosse ; plus tard ce fief a passé dans la maison de Tillier.

 

Il appartenait en 1741 Ă  mme la Comtesse de Tillier et a Ă©tĂ© possĂ©dĂ© par la famille du baron Bonnaire, ancien PrĂ©fet de l’Empire sous NapolĂ©on 1er.

 

Cette terre est devenue, depuis 1848, la propriĂ©tĂ© de M Gardye de la Chapelle, et l’on admire aujourd’hui le magnifique chĂąteau que son fils, M Georges Gardye de la Chapelle, a fait construire Ă  la Brosse.

 

Il existait, au chef-lieu de la commune de Farges, une commanderie de Malte (1). On y voit l’antique castel de la famille de Bonneval, prĂšs duquel M. le Comte de Jouffroy-Gonsans, descendant de cette illustre famille, a fait Ă©lever rĂ©cemment une construction nouvelle d’un style Ă  la fois grandiose et sĂ©vĂšre. Sur un mamelon, non loin de cette habitation, apparaĂźt encore un vieux pan de mur qui pourrait bien ĂȘtre le dĂ©bris de la  Commanderie.

 

(1)   Les commanderies étaient des bénéfices administrés par des chevalier comptables, qui, aprÚs avoir pris ce qui était nécessaire pour leur subsistance, devaient faire passer le reste aux chevaliers de Malte chargés de cette administration.

En 1243, les commandeurs sont désignés sous les noms de Hospitali de Fargis

 

Cresançay sur Cher

Petite commune de Champagne berrichonne sans aucune activité commerciale et artisanale.

Une petite Ă©glise Ă  l’intĂ©rieur de laquelle ont peut voir un tableau de Jean Boucher, « la Visitation »

 

ChĂąteauneuf sur Cher

Ci-aprĂšs bulletin d’adhĂ©sion permettant d’adhĂ©rer Ă  l’association qui s’est crĂ©Ă©e Ă  ChĂąteauneuf sur Cher, notre canton……………….

 

CHATEAUNEUF                                    

            ET SON  PASSE                      

 

ASSOCIATION ETIENNNE  URSIN     

                BOUZIQUE

 

tel   O6 O3 43 76 64

 

Notre association est un groupe de travail qui se propose de collecter

documents, souvenirs, anecdotes sur le passĂ© de notre village et ses environs afin de pouvoir les transmettre Ă  tous sous forme de publications, visites, spectacles, videos, expos…

 

 

Pour adhĂ©rer ou seulement soutenir cette initiative, il suffit de retourner le coupon çi-dessous accompagnĂ© de votre contribution Ă  l’ordre de l’Association Etienne Ursin Bouzique  Ă  l’adresse suivante:

 

58, rue de la Chaussée

18190  CHATEAUNEUF SUR CHER

 

 

Merci de votre soutien

Pour le bureau, le Président Jasquelin GROSBOT

 

 

Courriel  assoceub@live.fr

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